Le 29 mai 2025

Messe solennelle à 11h à la Basilique Sainte-Thérèse. La messe quotidienne de 16h30 est maintenue.
ascension

Source CEF Liturgie catholique

40 jours après être ressuscité, le Christ est monté au ciel devant ses Apôtres, d’où le terme d’« Ascension ». En latin, ascensio « action de monter » vient du verbe ascendere (ad-scandere) « monter vers ». L’Ascension du Seigneur est la Solennité célébrée le jeudi, au quarantième jour après Pâques.

Dès la Résurrection, l’humanité de Jésus est toute revêtue de la Gloire du Père ; mais le Christ glorieux « séjourne » près des siens pour affermir leur foi, grâce aux manifestations dont il les favorise. Les quarante jours (Ac 1, 3) qui prolongent la vie terrestre de Jésus sont liés à la symbolique de la quarantaine, laps de temps convenant aux grandes expériences de Dieu (cf. Ex 24, 18 ; 1 R 19, 8 ; Mt 4, 2).

Au terme de ce délai, Jésus « monte » au ciel pour être à demeure avec le Père, assis à la droite de Dieu. Le mystère de l’Ascension représente les prémices de l’entrée de tous les chrétiens dans la Gloire.

« Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel » (Actes des Apôtres 1, 11).

Les féries après l’Ascension jusqu’au samedi avant la Pentecôte inclusivement sont une préparation à la venue du Saint-Esprit.

Réf. Missel du dimanche

L’Ascension du Christ est intimement lié à sa résurrection, comme le soulignent les évangiles de saint Marc (année B) et de saint Luc (année C). Sans s’astreindre à la chronologie des faits, ceux-ci ont le souci de rattacher le retour de Jésus vers son Père à l’événement pascal, en présentant la résurrection et l’ascension comme un mouvement unique qui emporte le seigneur dans la gloire.

Mais, plus encore qu’un événement, la solennité de l’Ascension célèbre un mystère, celui de l’accomplissement de la Pâque dans le Corps total du Christ, chef et membres. En ce jour, le Christ « a fait entrer notre nature avec sa faiblesse dans la gloire de Dieu » (Canon romain), il est « monté au ciel pour nous rendre participants de sa divinité » (Pr 2). La liturgie ne cesse de le redire en des termes où s’expriment tour à tour allégresse et action de grâce (P 1), humilité et désir du ciel (P 2, 3).