Thérèse commence par écrire des poèmes à la demande des sœurs, mais elle découvre vite qu’il y a là un moyen d’expression des élans de son cœur plus puissant que la prose.
“Mon Doux Jésus, sur le sein de ta Mère
Tu m’apparais, tout rayonnant d’Amour.
L’Amour, voilà l’ineffable mystère
Qui t’exila du Céleste Séjour…
Ah ! laisse-moi me cacher sous le voile
Qui te dérobe à tout regard mortel
Et près de toi, ô Matinale Etoile !
Je trouverai un avant-goût du Ciel.”